Publié dans Politique

Rivo Rakotovao - L’hypocrisie à son summum !

Publié le mardi, 14 janvier 2020

Au lendemain même de sa présentation de vœux pour le nouvel an au couple présidentiel, Rivo Rakotovao, président du Sénat, poignarde dans le dos le Président de la République, Andry Rajoelina. En effet, le baron du HVM  au nom de son institution qu’il dirige a intenté une requête auprès de la Haute Cour constitutionnelle (HCC) contre les actes pris par le Président de la République. Il a mentionné particulièrement toutes les ordonnances prises par celui-ci dans le cadre de la légifération. Ni plus ni moins, Rivo Rakotovao  demande à ce que la HCC déclare caduques ces ordonnances qui selon lui n’ont pas été ratifiées ensuite par le Parlement.  Pour le demandeur, comme la ratification n’a pas eu lieu, les ordonnances ne doivent plus être maintenues. Un argument comme tant d’autres mais balayé d’un revers de la main par des constitutionnalistes. «  Le pouvoir de la HCC se limite à contrôler la constitutionalité d’une loi ou d’une ordonnance. Elle a déclaré conformes à la Constitution toutes les ordonnances prises en Conseil des ministres. C’est impensable que la HCC, qui les a déclarées conformes, aille les déclarer maintenant caduques. Et même si la HCC a ordonné, il s’agit d’une  obligation de moyens et non de résultats », explique un des leurs.  Le président du Sénat sait sûrement à l’avance la suite de cette requête mais comme il veut jouer le trouble-fête, il le joue à fond. Mais tout le monde sait également que l’une des ordonnances qui reste toujours à travers la gorge de Rivo Rakotovao est celle prise par le Conseil des ministres à Antsiranana. C’est la fameuse ordonnance qui réduit le nombre des sénateurs de 63 à 18. Cette réduction est nécessaire selon le président de la République dans la mesure où le Sénat est budgétivore et que son budget pourrait être affecté à d’autres fins notamment à la construction des universités.  A priori, c’est l’intérêt personnel qui prime pour le président du Sénat sur celui de la Nation car il n’imagine pas  l’impact de cette requête sur la vie du pays. Etant donné que ces ordonnances touchent des domaines cruciaux  dont entre autres la loi de Finances rectificative 2019. Mais comme les observateurs le disent, le motif avancé par Rivo Rakotovao n’a aucun fondement constitutionnel.

Cette requête est les énièmes attaques de Rivo Rakotovao envers le régime actuel et plus précisément le Président de la République. Et dire que lors de son passage au Palais d’ Ambohitsorohitra pour la présentation des vœux, il a souligné que les divergences politiques ne doivent pas constituer un obstacle pour œuvrer ensemble au développement du pays. Mon œil !
La rédaction

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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